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MÉTÉO

Brizambourg autrefois

Château de Brizambourg

IL ETAIT UNE FOIS BRIZAMBOURG

Comme Ecoyeux, la terre de Brizambourg appartenait au XIIè siècle à la riche famille de Bourg.

En 1189, elle passa par mariage à Seguin d'Authon, dont les héritiers la conservèrent jusqu'au début du XIVè siècle. Elle revint ensuite aux Sallebranche, sans doute par alliance avec les d'Authon.

En 1445, Jean Bragier Seigneur de Bourg-Charente devint Seigneur de Brizambourg. En 1481, Pierre Bragier (le fils de Jean), marié à Jeanne de Magezir "rend hommage" au Seigneur de Taillebourg pour Brizambourg et la motte d'Authon.

En 1488, Pierre Bragier Seigneur de Brizambourg est tenu par le Conte de Taiilebourg, de démolir la forteresse qu'il avait fait bâtir autour de l'église, car à ce moment là il n'avait aucun droit de place forte.

Puisque nous parlons de notre Eglise, nous avons trouvé dans un texte qu'il est vraisemblable que notre bourg possédait une importante église romane, mais il n'en reste rien. Une construction gothique l'a sans doute remplacée qui, abattue à son tour, a été réédifiée sans style et sur ses murs anciens au XVIIè siècle.

Donc notre église actuelle est du XVIIè siècle, ses bases sont gothiques, le reste fut relevé avec des matériaux de réemploi. La chapelle "seigneuriale", formant deuxième nef est venue compléter le tout plus tard. Cette chapelle communique avec le nef par deux grandes arcades prenant leur point d'appui sur 3 gros piliers octogonaux, dont les extrémités pourraient bien être de la renaissance.

Notre église est dédiée à SAINTES GEMME.

Revenons à Jean Bragier, le 18 août 1490, le Comte de Taillebourg consent que le château de Brizambourg soit continué à condition que son Seigneur ne pourra prétendre droit de guet et de garde.

En 1498, Julienne de Polignac apporte en dot, la seigneurie de Brizambourg à Guy Pousard, Chevalier, seigneur de Lignières. Ce chevalier était petit fils de Jacque Poussard lui même chevalier, seigneur de Vandré sénéchal du Poitou en 1339, chambellan de charles VI en 1401. Je précise car cela vous montre la noblesse du nouveau seigneur de Brizambourg.

En 1506, Julienne de Polignac est dite " Dame de Brizambourg".

Il y eu deux fils : - Carles Poussard chevalier, seigneur de Brizambourg et le Lignières, marié à Jeanne de la Roche-Andry. - Pierre Poussard, chevalier, seigneur de Brizambourg, Bords et Champdolent, marié en 1559 à Jeanne de Gontault, fille de Jean, barron de Biron et de Renée, Anne de Bourneval, dame de chef Boutonne. En 1561, elle fût dite " Dame de Brizambourg" et veuve de Pierre Poussard.  Le nom de Biron vient de croiser l'histoire de Brizambourg jusqu'à la révolution les Biron resteront dans notre cité.

Jeanne notre nouvelle dame de Brizambourg est donc veuve et sans descendance, elle se remarie avec Jean de la Rochebeaucourt, seigneur de Sainte-Même, gouverneur de St Jean d'Angély né à Varaize en 1533. Il meurt en 1603 non sans lui laisser 4 enfants : Maire de la Rochebeaucourt, Arnaud de Gontault, le boiteux, baron de Biron et Maréchal de France, Charlotte de Gontault mariée en 1577, à Jacques Nompart de Caumont, Duc de la Force et enfin Charles, Antonin armand, duc de Gontault, marié à Antoinette Crozart du Chatel.

Là il nous manque un maillon, en effet en 1605, Brizambourg, devient propriété de Jean de Gontault, mais nous ne savons pas qui étaient les parents de ce Jean. Par déduction il  semble plausible qu'il soit le fils d'Armand le boiteux qui lui aussi régna sur Brizambourg un certain temps.

Le 4 Août 1623, la terre de la seigneurie de Brizambourg est achetèe par le Dame des Fontaines.

Le 23 Septembre 1626, Anne de Béril, épouse du duc de Bellegarde et fille de la Dame de Fontaines prend possession de Brizambourg.

Le 13 Décembre 1633, le Comte de Taillebourg (c'est toujours l'autorité locale) autorise les secondes ventes de Brizambourg, c'est un fils Gontault-Biron qui rachète.

Plusieurs générations de Gontault-Biron se succèdent sur nos terres. Il y eut deux Gontault-Biron qui marquèrent cette époque :

- Charles, Armand de Gontault-Biron ( né en 1700) seigneur de Biron Montpazier, la Valade, Brizambourg, Duc et pair de France, Brigadier des armées du Roi, Colonel du régiment de la Marche, demeurant à Paris, rue de Bercy. 

- Son fils Armand, Louis de Gontault-Biron, un des héros de la guerre d'indépendance aux Etats-Unis, membre de l'assemblée Constituante, Général en chef des armées du Rhin et de la Vendée. Guillotiné en 1793, il fut le dernier seigneur de BRIZAMBOURG.

Le château eut deux visiteurs prestigieux, tout d'abord Marguerite d'Angoulême en 1581, aussi aussi et surtout Phillipe d'Anjou partant pour l'Espagne ou il allait se faire couronner en 1700.

Le dessin reproduit plus haut, est le seul dessin officiel représentant le château de Brizambourg, ce dessin de Nicolas Moreau (collection Martineau), est daté de 1840, donc ce n'est que les restes du dit château, et cela n'a rien à voir avec la forteresse des années 1500, 1600.

On voit une porte fortifiée, encadrée de deux tours rondes et un donjon en ruine (vestige de la forteresse) dans lequel furent ouvertes des fenêtres Renaissances. Il subsistait encore deux petites tours en 1839.

Ces information ont été dans des textes aux archives départementales et à la section archéologique de Saintes. Ces informations émanent de divers parchemins préservés aux archives nationales.

Un "Bijoux de la Renaissance" :

Cela vous rappelLa fontaine de Pilorile quelque chose, cette gravure? Eh oui, ce petit monument nous l'avons tous déjà frôlé, avec ou sans attention...

Mais oui, cela vous revient c'est la "Fontaine du Pilori" sur la place du Pilori à St Jean d'Angély. Eh bine dorénavant, par "chauvinisme", vous ne diriez plus "fontaine du Pilori" mais " Margelle du Puits de Brizambourg ".

En effet, ce petit monument est le seul reste du château de Brizambourg, mais quel vestige ! Camille Enlart ( dans son manuel d'archéologique Française, tome 2, page 300), dit qu'il s'agit d'un des plus beau puit de France. Comment se fait-il que ce petit bijou d'architecte ait été déplacé de Brizambourg à St Jean d'Angély ?

Vers 1819, les habitants du "canon du Pilori" à St JEAN D'Angély, décidèrent de changer l'image macabre de leur petite place ou avaient lieu les "mises aux pilori ". Un des habitants de ce quartier avait récupéré parmi les ruines du notre château de Brizambourg, la merveilleuse margelle château de Brizambourg, la merveilleuse margelle du puits du château. Il en parla aux responsables du "canton du pilori ", est dès ce début 1819, les habitants du quartier firent circuler dans la ville de St Jean, une souscription pour l'achat de la Margelle de Brizambourg.

Une délégation, choisie parmi les souscripteurs, ayant à sa tête la maire de St Jean, Mr Charles Joseph de Lalaurencie, s'était transportée sur les ruines du château afin de voir l'état de la margelle, d'en estimer la valeur et d'étudier les moyens de transport. Les délégués de St Jean en discutèrent le prix avec le propriétaire (je n'ai pas son nom, mais en toute logique cela devait être un descendant du dernier Seigneur de Brizambourg, Armand Louis Gontault de Biron, voir gazette n°5), la somme de huit cents francs fut acceptée. Notre margelle fut démontée, transportée pierre à pierre et réédifiée au centre de la place portant le nom du Canton du Pilori, au dessus d'un puis bien des fois centenaire.

Si vous regarder bien, il y a des détails intéressants sur cette margelle. La date de construction du monument (1546) est sculptée en belles lettres gothiques fleuries, en relief sur le pourtour de la frise :

IE FVS EDIFIEZ ET ASSIZ LA MVCXVI.

Quatre cartouches sculptés aux angles de la margelle contenaient probablement des emblèmes soi-disant séditieux, puisque ces derniers furent mutilés pendant la révolution (afin de faire disparaître, disait le Comité de Salut Public, leur signification nobiliaire ou religieuse). Lors de la réédification du monument à St Jean, les sculptures mutilées furent remplacées par les inscriptions suivantes, peintes en noir :

DEU            VIVAT     PAX        HONOR ET

OMNNIBUS            REX     INTERNOS     PATRIA

Il y a une quarantaine d'années, cet admirable monument classé a été intelligemment réparé par les soins de la société des Monuments Historiques. Avant les réparations, trois baies étaient aveuglées par un briquetage enduit de plâtre blanc. Sur le premier, on lisait : " Ludovico XVIII " regnante oedificium illud antiqui castelli de Brizambourg monumentum sic reodificatum sumptibus ac curis Coroli Josephi de Lalaurencie equitis ex regali ac militairi sancti Ludovici ordine urbis praefecti. " Die septembris 9 anno 1819.

Sur le second : " De la Chadessé carantoni inderioris praefectus."

Sur le troisième : " De Bonnegens Angeriacensis agri praefectus."

La quatrième baie était formée par une porte de bois fermant à clé. Ouverte, cette porte donnait accès à l'intérieur de la margelle pour le graissage et les réparations de la pompe.

Les diverses inscriptions ci-dessus indiquaient donc que ce fut le 10 Septembre 1819 que le monument, élevé d'abord dans le château de Brizambourg, a été réédifié à St Jean d'Angély, Louis XVIII  régnant, M. de la Chadessé étant préfet de la Charente-inférieure, Mrs Bonnegens, sous-préfet et Charles-Joseph de Lalaurencie, maire de St Jean d'Angély.

Un moulage de ce magnifique bijou de la Renaissance est exposé dans une des salles du Musée du Trocadero, à Paris.

Tous les renseignements sur ce monuments sont extraits d'un livre de A. Chaine sur St Jean d'Angély. (1931)

Voici maintenant l'explication des ornements de notre blason :

Blason de Brizambourg     Nous l'avons mis sur tous les documents officiels et au rond-point à l'entrée de    notre bourg.

                 La couronne centrale en haut du blason et les deux hallebardes montrent qu'à cette époque nous dépendions des Comtes de Taillebourg. Les 2 hallebardes signifient que les comtes de Taillebourg entretenaient sur Brizambourg la forteresse les forces guerrières des " Gens d'armes " chargés de la juridiction au 1er degré et de l'ordre des lieux.

- Au centre du blason, une tour, représentant le donjon de la 1ère forteresse féodale de Brizambourg. Les 2 grappes de raisin sont attributs régionaux montrant qu'en ce temps-là, Brizambourg était déjà une région viticole.

- En bas au centre nous pouvons voir une cruche et un plat. Brizambourg du 14e au 17e siècle était un centre très important de fabrique et de vente de céramique.  Pour les deux couleuvres, elles sont certainement en rapport avec la légende dans l'art de la céramique, légende dite de la "couleuvre " : " Où couleuvre tombera, porcelaine naitre, art vivra "



LIENS UTILES

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